Le Meltem a bel et bien soufflé (39 nœuds au mouillage sur notre coffre à Emborio), mais il ne s’est pas attardé et nous avons repris notre route en compagnie de Jérôme et de sa famille.
C’est en toute Sérénité que nous lui avons confié la barre de Pythéas et profité pendant plusieurs jours de ses conseils avisés et ultra précieux.
Tout a été passé en revue : réglages des voiles, des charriots, de la barre, du guindeau, du pas de l’hélice, techniques d’amarrage, manœuvres,…j’en passe et des meilleures ! Mille MERCI encore Jérôme pour ta patience, ta disponibilité et ta générosité.
Après avoir quitté Jérôme Nathalie et Tom qui rentraient à Lille, (eh oui, il paraît qu’il y en a pour qui les vacances ont une fin…) nous sommes restés encore 3 jours au port de Pothia, la « grande » ville de l’île de Kalymnos, le temps de faire un peu de mécanique, des épissures, des corvées de lessive, et quelques emplettes.
A Pothia, on peut faire de bonnes affaires comme de moins bonnes. La bonne aura été de trouver un soudeur qui nous a réparé une pièce du moteur pour un prix 4 fois inférieur à celui de la pièce neuve. La moins bonne aura été l’achat d’une Petromax made in china, qu’on a encore du mal à faire marcher…
Le principal étant fait, nous avons mis les voiles cap sur la Crète où nous retrouverons bientôt Jonathan le fils aîné de Jean-Luc.
Sur la route, nous nous sommes arrêtés à Astipalaia, île à la frontière entre le Dodécanèse et les Cyclades. Mouillage et exploration d'une crique déserte...
... et le lendemain amarrage au port où nous avons pu mettre en pratique la technique de marche arrière jusqu’au quai en jetant l’ancre à l’avant, vue avec Jérôme. Il y a encore un peu de travail…
Puis nous avons fait escale à Anafi, l’île la plus au plus au Sud-Est des Cyclades, et grimpé à la « Chora » (comprenez village de maisons blanches qui culmine au sommet de l’île) pour admirer le panorama.
Enfin, nous avons fait un petit tour autour et dans le cratère de Santorin, sans nous y arrêter car même depuis le large, on peut se rendre compte de la horde de touristes qui envahit encore l’île. On attendra que la saison estivale soit bien finie pour y revenir car on n’est pas prêt à renoncer à notre tranquillité!