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La Martinique

Dernière mise à jour : 23 mars


Dernière étape de notre périple dans les îles du Sud : la Martinique. Nous ne nous y étions arrêtés que trop brièvement fin août, car menacés par l'arrivée d’Irma. Cette fois-ci, nous avons pris le temps d’explorer de plus près toutes les richesses de cette île, aidés dans cette entreprise par nos amis guadeloupéens Caroline et David, puis par notre amie nordiste Hélène.

Nous avons abordé les côtes de la Martinique par le Sud le 6 novembre 2017 en remontant de la Barbade. Pour notre première escale nous avons jeté l’ancre dans la baie du Marin, où nous devions retrouver Christophe, un ami de Banyuls qui travaille comme skipper sur des catamarans de location. Le Marin est une grande baie profonde qui offre un mouillage très bien abrité, une grande marina et un nombre impressionnant de magasins/ateliers uniquement dédiés à la plaisance. Pour toutes ces raisons, la baie est fréquentée par des centaines de voiliers quelle que soit la saison, donnant au mouillage des allures de parking d’Ikea un samedi après-midi et au bourg des allures de ghetto de blancs. Tous les ingrédients étant réunis pour nous plaire, nous avons fui immédiatement après avoir salué Christophe et fait quelques emplettes pour le bateau.

Avant que nos amis nous rejoignent, nous voulions tester quelques uns des nombreux sites de plongée qu’offre la Martinique. Nous avons d’abord été aux anses d’Arlets, réputées pour la beauté de leurs fonds, puis à Saint-Pierre, paradis pour les amateurs d’épaves.


Saint-Pierre était la capitale de la Martinique avant que l'éruption de la montagne Pelée en 1902 ne l’ensevelisse sous un nuage de cendres, tuant ses 30 000 habitants et coulant les 40 bateaux qui mouillaient dans sa baie. Aujourd’hui, Saint-Pierre est une petite localité colorée de 4200 habitants, animée par l’activité des pêcheurs, son marché de produits locaux et les touristes amateurs de randonnées.



Charmés par ce mouillage au pied de la montagne Pelée, c’est ici que nous avons accueilli Caroline et David venus découvrir la Martinique et la vie à bord d’un voilier pendant 5 jours.

Pour laisser le temps à nos invités de s’amariner, nous avons préféré explorer la Martinique depuis la terre ferme : visite des ruines de la ville de Saint Pierre et du fameux cachot de Syparis (l’un des deux seuls survivants de l'éruption qui dut son salut à l'épaisseur des murs de sa cellule),


plages de sable noir au Nord et plages de sable blanc au Sud, randonnée à la cascade de l’anse couleuvre, balade sur la côte Est, …





Le soir, nous mettions les talents de pêcheur de David à contribution pour essayer de rompre le mauvais sort qui s’acharne sur nous depuis plusieurs mois et nous empêche de pêcher le moindre poisson. Grâce à lui, nous avons mangé du poisson à deux reprises mais cela n’a pas suffi à débloquer notre compteur depuis…


Puis nous avons ramené David et Caro en Guadeloupe le temps d’une navigation qui aura fini de les amariner complètement…

Et sommes revenus aussitôt en Martinique pour accueillir, toujours à Saint-Pierre, notre amie Hélène.

La première semaine de son séjour a été consacrée à la découverte depuis la terre de la moitié Nord la plus sauvage de l’ile : ascension au sommet de la montagne Pelée,




randonnée du canal des esclaves,


gorges de la falaise, visite du petit village de pêcheurs isolé de Grand-Rivière



et de la côte atlantique : randonnée de la presqu’ile de la Caravelle




et visite de l’habitation Clément.


La seconde semaine, c’est par la mer que nous avons découvert la côte sous le vent, de l’anse noire jusqu’à Saint-Anne en passant par le rocher du Diamant.


Après une dernière escale à Fort-de-France, nous avons laissé Hélène reprendre son avion,


et sommes rentrés aussitôt en Guadeloupe, où nous avons retrouvé notre mouillage dans la baie de Malendure le 10 décembre 2017.

Nous avons constaté les dégâts causés par le cyclone Maria : les cicatrices sont discrètes mais bien réelles : quelques trouées dans la végétation, quelques blocs arrachés des digues , certains fruits et légumes absents des étals, et une augmentation conséquente des assurances pour le bateau...

Quelques jours après notre retour, nous avons tous les deux repris le travail dans un club de plongée de la plage de Malendure et n'avons pas vu le mois de décembre défiler.

A peine le temps de profiter de nos premières fêtes de fin d'année sous les cocotiers que voilà déjà 2018 qui pointe son nez avec son cortège d'invités : Le premier de la liste sera Michel, un ami banyulenc avec qui Jean-Luc a eu le plaisir de naviguer bien avant que Pythéas ne rentre dans notre vie...

La suite au prochain épisode...


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