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Buenos Aires

Dernière mise à jour : 6 mars

Mardi 11 octobre 2022, le petit port de Colonia (Uruguay) avait fini par retrouver son calme après avoir été pris d’assaut par des dizaines de plaisanciers argentins venus profiter d’un week-end de 4 jours.

De bon matin, une faible brise nous permettait de quitter notre place à quai sans difficulté, nous obligeant en contrepartie à utiliser le moteur une grande partie du trajet pour traverser le Rio de la Plata et atteindre les rives de Buenos Aires. Heureusement, seulement une trentaine de miles nous séparaient de notre objectif que nous atteignions en milieu d’après midi.



Arrivée à Buenos Aires


2 marinas en centre ville proposent un point de chute pour les voiliers. Malheureusement, aucune d’entre elle n’a voulu nous ouvrir ses portes lorsque nous nous sommes présentés devant elles en fin d’après- midi (le Yacht Club Argentin dont l’entrée est barrée par une sorte de herse ne nous a jamais répondu à la VHF et le Puerto Madero nous a demandé 300 $ US / nuit).

Passablement contrariés, nous avons donc rebroussé chemin pour trouver une solution alternative au Nord de la ville dans l’une des nombreuses marinas qui bordent le Rio Lujan.


Route de Buenos Aires vers les Marinas du Rio Lujan


N’ayant plus le temps d’y arriver avant la tombée du jour, nous avons jeté l’ancre et passé la nuit le long des rives du Rio Parana de las Palmas dans un cadre des plus bucoliques, bercés par un concert de grenouilles.


Rives du Rio Urion


Rives du Rio Urion


Le lendemain, nous nous présentions devant la Marina de Barlovento avec laquelle nous avions pris contact par mail plusieurs semaines auparavant pour nous assurer de la disponibilité d’une place pour 1 mois.

Après moult difficultés pour contacter la marina, de longs palabres pour récupérer la place promise puis une deuxième nuit à l’ancre devant l’entrée de la Marina pour attendre la marée favorable, nous amarrions enfin Pythéas à la place qui allait être la sienne pendant plus de 3 semaines au milieu d’un écrin de verdure réconfortant.


Au mouillage dans le rio Lujan devant la marina Barlovento



Club de Veleros Barlovento


Club de Veleros Barlovento


Club de Veleros Barlovento


A peine débarqués, notre ami Willy rencontré deux jours plus tôt à Colonia nous rejoignait pour nous accompagner dans toutes nos formalités administratives expédiées dans la matinée, grâce à son aide précieuse.

Toute la semaine qui suivit, Willy comme le reste de la bande rencontrée à Colonia nous ont pris sous leur aile et n’ont eu de cesse de nous aider pour mille et unes choses, de nous faire visiter la ville, de nous inviter au restaurant ou chez eux nous offrant des moments et des échanges extrêmement humains, spontanés et généreux.




La prise de contact avec Buenos Aires lors de cette première semaine aura été riche, intense et productive.

Nous avons partagé notre temps entre courses - repérages de matériel pour le bateau, visites touristiques, et moments conviviaux avec nos nouveaux amis porteños.


Buenos Aires, la ville la plus européenne d’Amérique du Sud :


Hôtel de ville de Paris


Le capitole de Toulouse


La Défense


Beffroi du Nord



C’est donc l’esprit tranquille que j’abandonnais Jean-Luc et Pythéas, bien installés et bien entourés, au moment de rentrer en France pour passer une douzaine de jours auprès de ma famille, avant qu’un océan supplémentaire ne nous éloigne davantage.


A mon retour de France, Jean-Luc avait travaillé sans relâche pour que le bateau soit quasiment prêt à mettre cap vers le grand Sud.

  • Reprise de l’étanchéité de certains hublots

Il était temps de faire quelque chose...

  • Isolation de tous les hublots pour éviter la condensation

  • Fabrication d’un sommier en bois pour la cabine arrière pour à nouveau éviter la condensation


  • Confection de nouvelles housses de matelas

  • Achat et installation d’une nouvelle drisse de GV avec ses protections en sur-gaine

  • Récupération - grâce à Willy - de 8 bidons de gasoils supplémentaires pour être autonomes en Patagonie

  • Remplacement de la gaffe perdue lors d’une manœuvre en Uruguay. Merci à nouveau Willy de nous avoir fabriqué sur mesure un long manche en bois

  • Vidange du moteur et changement des filtres

Il était temps de faire quelque chose...

  • Peinture d’une nouvelle couche d’antifouling sur le safran du régulateur

  • Etc…

Il ne nous restait plus qu’à faire les dernières courses pour compléter le stock de victuailles en prévision des 3 mois d’autonomie en Patagonie, finir de ranger le bateau, remplir ses réservoirs, et passer une dernière soirée en compagnie de nos amis argentins pour leur dire non pas adieu mais sûrement à une prochaine fois.


Avitaillement pour la Patagonie...

Le 8 novembre 2022, seulement trois jours après mon retour de France, nous quittions Buenos Aires sans tarder pour descendre aussi vite que les météos nous le permettraient vers le Sud car notre ami Hervé avec qui nous allions naviguer pendant plusieurs mois dans les canaux de Patagonie arriverait le 2 décembre à Ushuaia…


Départ de Barlovento, avec le désormais traditionnel maté...

Remontée du Rio Parana de las Palmas


Bye Bye Buenos Aires


Bye Bye Buenos Aires

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